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Accéder au siteVotre boîte à leurres est pleine de cuillers de différentes formes, tailles et décors. Maintenant vous êtes au bord de la rivière. Quel modèle choisir ? Il y a vraiment l'embarras du choix ! Toutes peuvent prendre du poisson mais avant d'arrêter votre sélection, il faut appréhender ces choses qui rendent une cuiller efficace ou inopérante...
Avant de commencer votre lecture, n'hésitez pas à lire ou relire ce premier article sur le brochet à la cuiller en rivière !
Rappel sur les palettes allongées ou arrondies
Dans notre premier article, nous avons vu que les modèles à palette allongée conviennent mieux pour les eaux peu profondes et courantes alors que celles à palette arrondie et plombée en tête sont plus efficaces en eaux profondes et lentes. Quant aux tailles, elles dépendent des proies habituelles des carnassiers. En été, les alevins sont abondants et les cuillers de petite taille (n° 2 ou n° 3). En automne et en hiver, le brochet n'effectue que peu de sorties alimentaires et préfère des proies plus grosses, les modèles de forte taille s'imposent (n°4 à 6), d'autant que depuis cet été, vous n'avez plus à tenir compte des tailles des hameçons : cette mesure réglementaire a été supprimée. L'automne ou tout au moins la période des feuilles mortes n'est jamais fameuse pour la cuiller.
Chaque modèle émet des vibrations particulières ce qui a des conséquences sur le choix : certains sont des adeptes de la cuiller classique, d'autres recherchent des leurres plus rares. Tous prennent du poisson...
Laurent Madelon
Les endroits à courant lent
En rivière les eaux sont, par définition, courantes et souvent profondes. L'animation dépend avant tout de ces deux paramètres de milieu.
Dans les endroits à courant lent la prospection se fait d'aval en amont ou d'amont en aval, peu importe. Si la profondeur atteint 2 mètres plusieurs lancers sont nécessaires. Le premier à une cinquantaine de centimètres de la surface, le second à mi-hauteur et le dernier à proximité du fond. En hiver on peut se dispenser du premier lancer, les poissons sont au fond. En revanche, durant l'été les alevins évoluent en surface et c'est dans cette zone que le brochet chasse. En hiver, les carnassiers et leurs proies, sauf aux heures chaudes, sont à proximité du fond.
Une fois le lancer effectué, laissez la cuiller tomber jusqu'au fond et commencez la récupération, toujours lente. Pensez à varier la position de votre canne, en la faisant passer de l'oblique à l'horizontale vous allez prospecter la hauteur voulue en un ou deux lancers. Si vous n'avez pas d'attaque au bout de deux passages, inutile d'insister, vous vous déplacez de quelques mètres et vous recommencez.
Les endroits à courant plus rapide
En courant plus soutenu, le lancer s'effectue face à soi ou un peu en aval. La récupération est lente et c'est la position de la canne qui va déterminer la profondeur d'évolution du leurre. Canne basse : la cuiller évolue près du fond, canne haute le leurre se situe en surface. Le fil doit toujours être tendu et la récupération lente, le flot est suffisant pour faire tourner la palette. Le leurre va décrire un arc de cercle avant de rejoindre la berge sur laquelle vous êtes. Deux lancers sur une place et remontez de quelques mètres et recommencez : à ce petit jeu vous allez ratisser une large surface.
Dernier conseil : en récupérant canne basse votre fil doit toujours conserver un angle avec la canne afin de pouvoir ferrer efficacement à la touche.