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Issues en droite ligne des sociétés de pêche du début du siècle dernier
Les associations de pêche ont depuis la loi de 1941 un rôle de service public qu'elles pratiquent avec beaucoup d'abnégation. Elles sont aujourd’hui 3 800 et constituent une toile d'araignée à travers le pays.
Elles ont toutes les mêmes objectifs, les mêmes buts : l’organisation de la pêche et la mise en valeur des eaux douces.
Association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique (AAPPMA)
Telle est l'appellation des associations de pêche. Le mot association a remplacé celui de société depuis la loi du 12 juillet 1941 sur la pêche. Cela correspond à une reconnaissance de leurs actions et de leur fonctionnement.
Pourquoi agréées ? Parce ce que la loi leur confie des missions de service public, à savoir recueillir auprès de leurs membres des sommes d’argent pour l’État (la taxe piscicole jusqu’en 2006 puis la redevance milieux aquatiques après cette date). Pour ces raisons, le président et le trésorier sont agréés par le préfet du département.
Qui dit associations, dit adhérents !
Les pêcheurs d'un endroit qui pratiquent sur des lots que l'association met à leur disposition en sont les adhérents. Les associations regroupent parfois une dizaine de pêcheurs alors que d'autres en rassemblent près de 10 000. Avant 2000, certaines associations (Reims, Nancy,…) regroupaient plus de 10 000 pêcheurs.
La protection du milieu aquatique
Si le mot "pêche" semble assez évident, la notion de protection du milieu aquatique n'est apparue que plus tard. En 1941, la loi les avait nommées Associations de Pêche et de Pisciculture (APP) le mot agréé s’ajoutera avec la loi de 1984 (AAPP).
En 1990, la pisciculture n'étant plus considérée comme une priorité, l'évolution du titre se fait vers la protection du milieu aquatique (AAPPMA). Certes on y gagne en précision mais pas en simplification...
Évolution du nombre des AAPPMA
Les premières sociétés de pêche se constituèrent en 1882. Leur nombre ne cessera de croître : elles sont 149 en 1889, 309 en 1900 et 402 en 1902. Leur nombre va ensuite augmenter régulièrement, il atteindra 4200 dans les années 1980, pour descendre à 3 800 en 2020, à la suite de regroupements ou disparitions de certaines. Ce nombre ne tient pas compte des nombreuses associations qui pour une raison ou une autre ne sont pas agréées par le préfet.
Les patronymes des associations
Ils sont souvent associés à des noms de poissons : l'Ablette angevine (Angers), le Gardon alésien (Alès), la Truite sparnacienne (Epernay), la Truite vimonastérienne (Vimoutiers), mais aussi simplement la perche, le gardon, l'épinoche, la truite, sans oublier le poisson rouge de Triel (Yvelines), les requins du petit Morin (Seine-et-Marne), plusieurs Dorade, voire la gouine (nom local de la grémille), et la Sirène de Logne et Boulogne (Loire-Atlantique) qui gère le plan d'eau du Paradis...
Le nom de la rivière ou du plan d'eau est souvent associé : la Gaule nogentaise (Nogent-le-Roi), les pêcheurs de Madine (Meuse), les pêcheurs du lac d'Annecy, etc. Le nom de l'association est souvent celui de la commune du siège en faisant parfois appel au patois local : Ché pêqueux d'Arleux (Nord), Ché cafouilleux de Camon (Somme), Fino cannello gangeolo à Ganges (Hérault) ou encore le Roseau gaillard (Brive-la-Gaillarde).
Certains noms surprenant rappellent un événement : Le dimanche du travailleur en Vendée, les dauphins des Mureaux (Yvelines) ont été créés par les employés de Renault l’année de sortie de la Dauphine !
Certaines associations, émanation des entreprises, ont conservé le nom de la firme ou de la raison sociale : Société de pêche du personnel de Michelin (Clermont-Ferrand), La brème des transports (RATP - Paris), la truite minière (Calonne-Ricouart), etc. Les cheminots ont souvent pêché un peu partout en France ce qui se manifeste par un certain nombre de Gaule cheminote, les chemins de fer de l'Ouest (Yvelines), la gaule PLM (Haute-Loire). Ces associations, à l'époque réservées au personnel des entreprises, ont souvent été créées durant la dernière guerre afin de pouvoir permettre l'accès au marché des poissons. Une manière de lutter contre les restrictions…
Terminons par La Pochouse verdunoise (Verdun-sur-le-Doubs).
Si des appellations apparaissent pessimistes : la bredouille (Saint-Dye-sur-Loire) d'autres sont peu modestes : La parfaite (Mâcon).